Sans avoir à consulter une boule de cristal, de nombreux éléments permettent, d’ores et déjà, de disposer de pistes pour esquisser les grandes tendances qui marqueront le e-commerce en 2017. Entre les pratiques de par le monde (le m-commerce remporte un vif succès en Chine alors qu’en France il est encore balbutiant) et les innovations (objets connectés, buy button) qui voient sans cesse le jour, différentes lignes de force se dégagent et dessinent les contours de l’e-commerce en 2017. Tour d’horizon !
À peine 2016 terminée, les questions se bousculent pour savoir de quoi le e-commerce sera fait en 2017. Entre les innovations des géants, tel Amazon avec les « buttons » (Amazon Dash Button) et objets connectés (Amazon Echo), en passant par l’impact des chatbots toujours plus nombreux, sans oublier les systèmes de livraison qui ne cessent d’évoluer, ces interrogations sont plus que légitimes. Parmi toutes ces pistes, voici celles qui marqueront 2017… En gardant à l’esprit que les règles du e-commerce sont basées sur la simplicité et l’absence de questionnements chez l’acheteur, ce qui laisse à penser que, cette année encore, simplicité et fluidité seront à l’honneur.
E-commerce, Priorité au multi devices !
Une fluidité qui ne peut se passer de prendre en compte les nouvelles tendances des consommateurs. Parmi celles-ci, la multiplication des supports de connexions (desktops, tablettes, smartphones) implique, même si ce n’est pas nouveau, que les sites de e-commerce soient tous a minima responsive, ce qui est encore loin d’être le cas. D’autant que les chiffres sont criants : le commerce mobile représente actuellement 34% de toutes les transactions e-commerce dans le monde, avec une progression estimée à +31% en 2017, contre, « seulement », +15% pour le e-commerce (source : le blog cible web). Le m-commerce ferait donc deux fois mieux que son aîné en 2017 !
Doit-on pour autant privilégier des applications mobiles de m-commerce ou des sites responsives ? La réalité se situe aux frontières de la récurrence des besoins des consommateurs et des pratiques sectorielles… Sans omettre les fonctionnalités supplémentaires que peut offrir une application (on pense ici au scan que propose l’application Amazon via la caméra du smartphone) apportant un plus aux consommateurs.
Une relation plus personnalisée que jamais
Comme dans un magasin physique où l’on aime flâner a fortiori si le personnel d’accueil se souvient de vous, de vos préférences, de vos besoins… Toute la puissance du big data sera cette année plus que jamais mise à l’épreuve. L’hyper personnalisation, des produits sélectionnés aux produits connexes (cross selling) va faire entrer le commerce en ligne dans l’ère du tout personnalisé.
Plus que la relation déjà établie, les offres proposées seront celles attendues par les consommateurs, en fonction de leurs goûts, de leurs attributs physiques (on ne proposera pas une paire de chaussures si l’on ne possède pas la bonne pointure en stock pour tel client en particulier)… Au-delà, la contextualisation devrait, elle aussi, vivre de beaux jours, les habitudes de navigation suivant le device étant spécifiques, pourquoi proposer de longs contenus quand le consommateur, navigant sur son smartphone, est enclin à être avant tout un zappeur ?
Les robots prennent la parole
Enfin, et comme évoqué précédemment, l’efficacité du e-commerce est étroitement liée à l’absence d’interrogations du consommateur ou, à défaut, à la possibilité qu’il a d’obtenir des réponses à ses questions. Face à cela, il ne serait pas étonnant que les chatbots prennent de plus en plus de place dans les 12 prochains mois, s’ils parviennent à démontrer leur efficacité auprès des internautes. À défaut, des plateformes conversationnelles comme Howtank, déjà mis en œuvre par Sephora, peuvent fort bien passer devant l’intelligence artificielle des chatbots…
Rendez-vous fin 2017 pour savoir si ces prédictions se sont réalisées !
