Prendre en compte les risques pour tester son projet, c’est une méthode plutôt répandue. Si l’on en croit l’Observatoire du Test Logiciel mené par le CFTL en 2017, où 57% des répondants, tous professionnels du test, déclaraient utiliser une méthode de tests basée sur les risques.

Quelle est cette méthode et quels sont ses avantages ?

Prendre en compte la probabilité d’apparition d’un bug

Le « risk based testing » utilise les risques, soit la probabilité d’apparition d’un bug, pour prioriser et adapter les tests à exécuter lors d’une campagne. Chaque bug est ainsi associé à une criticité. Plus la criticité est forte, plus l’impact sera grand voire bloquant, pour l’utilisation de l’application ou du site à tester.

En pratique, il est compliqué de supprimer tous les bugs en adoptant une méthode de test basée sur les risques. L’objectif principal est d’établir un équilibre entre risque, qualité, fonctionnalités, budget et timing.

3 étapes clés à mettre en place

  • Faites une liste des bugs probables en les classant par ordre de priorité. Du risque le plus bloquant au moins critique ;
  • Programmez des tests pour chaque risque ;
  • Au fur et à mesure de la disparition de certains risques et de l’apparition de nouveaux, organisez vos tests en débutant par les éléments prioritaires. Ainsi en cas de réduction du timing impactant les phases de tests, ou en phase de tests de non régression le Risk Based Testing permettra de tester en priorité les fonctionnalité les plus importantes.

Ne pas oublier de penser aux utilisateurs !

Tester en se basant sur les risques est une bonne méthode de priorisation. C’est aussi un moyen efficace de se prémunir des risques business. Assurez-vous, par exemple, que le tunnel d’achat d’un site e-commerce fonctionne correctement). Mais cela ne solutionne en aucun cas les risques d’image de marque et de réassurance client.

En effet, si l’on reprend le cas du site e-commerce, le test du tunnel d’achat va permettre de vérifier les fonctionnalités essentielles et importantes pour le business. Le client peut-il : accéder aux produits, les mettre dans son panier, choisir son mode de livraison et régler en ligne. Néanmoins, le client peut aussi décider de ne pas valider son achat car le chargement des pages est interminable, que les produits s’affichent mal sur son mobile ou encore qu’il ne trouve pas son relais-colis habituel suite à un bug de géolocalisation.

Il faut garder en tête que les utilisateurs sont très exigeants. Une simple anomalie non bloquante peut les pousser à désinstaller une appli ou à quitter un site. D’où l’intérêt de pousser un peu plus loin les phases de tests pour garantir une expérience utilisateur optimale.

Pour échanger sur la stratégie de tests adéquate pour votre projet, contactez les Tests Leaders de Testing Digitalwww.testingdigital.com

Author

Xavier BRICE est COO et associé de TESTING DIGITAL. Issu d’une formation design / direction artistique, il commence par la création d'une agence de communication digitale en 2007 avant de lancer sa 1ère startup avec la création de CONTEST n' CO, société visant à changer les règles de communication interne au sein des entreprises. Consultant pour Byron Group depuis 2010, il crée avec Franck Sarfati et Fabien Driard, en 2012, le laboratoire de tests de Testing Digital.

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