Ça y est ! Vous avez enfin réussi à convaincre votre direction et les membres de votre équipe de vous suivre pour automatiser vos campagnes de tests.

Vous avez su leur démontrer le retour sur investissement (ROI). Vous leur avez montré les gains de temps important dans le processus de validation. Vous avez présenté votre environnement de livraison continue. Le référentiel de test et le bug tracker sont prêts. La solution est développée. Tous les jours votre équipe de test valide l’intégration des nouvelles fonctionnalités… et exécute jour après jour, les tests de non-régression.

Aujourd’hui est un grand jour… vous vous lancez dans le passionnant projet d’automatisation de vos tests de non-régression.

 

Nous espérons que nos précédents articles vous ont aidés dans votre décision :

Quelles qu’aient été vos motivations, il est nécessaire de garder en têtes certaines bonnes pratiques pour tirer tous les bénéfices de votre stratégie d’automatisation.

 

Déterminer quels tests automatiser

Lorsque l’on se lance dans une démarche d’automatisation des tests, il faut prendre conscience qu’il n’est pas nécessaire de tout automatiser.

Certains tests ne peuvent être automatisés de manière efficace car trop peu nombreux ou trop précis. D’autres doivent encore attendre que la fonctionnalité soit stabilisée. Il est alors préférable de les exécuter manuellement. Les tests automatisés permettent de gagner du temps, et de l’argent, si et seulement si ils sont appliqués aux bons tests.

Pour vous aider, vous pouvez consulter la partie n°1 de notre livre blanc « Automatisation des tests e-commerce ». Cette première partie détaille l’arbre décisionnel qui vous permettra de choisir quels tests automatiser.

 

Identifier le responsable de l’exécution des tests

L’erreur classique, quand on décide de franchir le cap de l’automatisation, c’est de penser que l’on n’a plus besoin de testeurs manuels pour exécuter ses campagnes.

Il est vrai que l’automatisation permet une économie certaine de temps et de ressources pour exécuter un grand nombre de tests. En revanche, une fois les anomalies détectées par l’automate il faut les analyser et les circonstancier. Cette phase ne peut se faire qu’avec l’aide d’un testeur qui analyse et remonte les anomalies en vue de leur correction. Le testeur exécute cette tâche rapidement grâce aux données fournies par l’automate de test : Screenshots, videos, logs, parcours, terminaux impactés…

Ne pas désigner un testeur responsable des tests automatisés reviendrait donc à ne faire que la moitié du travail. Le risque est de remonter aux développeurs un nombre important d’anomalies peu ou mal détaillées. Et qui donc demandera plus de temps pour les traiter et les corriger.

 

Bien mesurer le ROI de vos campagnes de tests

La bonne pratique n’est pas de mesurer le ROI de vos campagnes, car je pense que vous n’aviez pas besoin de cet article pour y penser, mais de le mesurer correctement.

La première étape consiste à comparer, pour un même nombre de tests, le coût des tests manuel et le coût des tests automatisés après plusieurs itérations.

Ensuite vous pouvez ajouter à ces indicateurs : le pourcentage d’anomalies détectées, le temps dédié à chaque campagne de test ou celui nécessaire à la correction. Vous pouvez aussi évaluer le temps gagné par votre équipe de test pour s’occuper des tests d’intégration. De même que la satisfaction clients qui évoluera en même temps que la réduction du nombre de bug sur votre site web (Politique Zero Bug).

 

Si vous souhaitez des conseils pour approfondir votre  stratégie d’automatisation, contactez nos experts !

Author

Write A Comment