Ils sont plus déjà plus de 6,4 milliards, selon Gartner*, et devraient atteindre les 16 milliards en 2021, selon le Ericsson Mobility Repport* : c’est une réalité, les objets connectés sont parmi nous. Face à l’engouement, un impératif demeure, le testing des IoT ! Comment s’y prendre ?

Les objets connectés sont partout et l’actuelle présence de ce que l’on nomme également « Internet des objets » (Internet of Thing – IoT) n’est sans doute qu’un aperçu de ce qui nous attend dans les mois et années à venir. Ce, malgré les failles de sécurité que certains objets connectés présentent et dont la presse s’est déjà largement fait l’écho (lire à ce sujet : Objets connectés et sécurité : pourquoi faut-il des normes ?). Mais les prédictions flatteuses dont font l’objet les IoT ne se révéleront exactes qu’à une condition : que les objets connectés fonctionnent correctement !

Car l’appétence du public est versatile et l’envie, en cas de mauvaise expérience, peut se transformer en méfiance… Une raison suffisante pour justifier la nécessité de tester les objets connectés, comme l’on teste les logiciels, sites, applications…

Comment tester les objets connectés ou IoT ?

Pour mener à bien les tests des IoT, plusieurs paramètres sont à prendre en compte :

  • les usages, de bout en bout, auxquels ils répondent
  • l’environnement dans lequel sera utilisé l’objet (fixe ou mobile ? Suivant qu’il s’agisse d’une borne ou d’une montre connectée par exemple)
  • la connectivité : sur quel réseau ? Que se passe-t-il en présence de plusieurs réseaux, de plusieurs IoT ?
  • le système d’exploitation
  • le hardware des terminaux mobiles (Bluetooth, Wifi, GPS…)
  • la sécurité pour éviter que les données soient hackées

Ainsi, pour aborder les tests, il convient de réunir l’ensemble des participants au projet autour de la table (métier, système embarqué, télécommunications, sécurité, ergonome, développeur… sans oublier des testeurs qualifiés). Car, au-delà de mener les tests « classiques » concernant les fonctionnalités de l’objet connecté, les tests de non régression, les tests ergonomiques… il est impératif de contextualiser l’ensemble des tests pour valider toutes les composantes de l’IoT (capteurs, flux de données, restitution des données, performances, Interface homme machine – IHM…).

Chaque objet et usage sont différents

Les spécificités des objets connectés rendent le testing plus complexe que celui des sites Internet Responsive et autres applications mobiles. Ajouter à cela les cas d’usage, aussi variés que nombreux d’un objet à l’autre (objets dédiés au sport, à la santé, assistant personnel…), il est aisé de comprendre que la standardisation des tests n’est pas envisageable et l’automatisation assez complexe.

Il s’avère donc impératif d’effectuer l’ensemble des tests (connectivité, sécurité, fonctionnels…) dans tous les cas de figure qui peuvent survenir en fonction de l’IoT, tout en s’approchant, au plus près, de la réalité. Pour « simplifier » la donne, les éditeurs d’IoT doivent agir rapidement, ne serait-ce que pour des raisons de pression concurrentielle forte. D’où la nécessité de travailler, en amont, en suivant une méthode Agile (lire à ce sujet : « Comment intégrer les phases de tests dans une démarche Agile ?« ).

Valider le fonctionnement sur un panel suffisamment large

Dernier point à prendre en considération, il faut prendre conscience que le hardware d’un terminal mobile a un impact majeur sur le bon fonctionnement d’un objet connecté. La grande variété des terminaux mobiles disponibles sur le marché, proposant des hardwares de plus ou moins bonnes qualités, implique donc de tester l’objet sur un panel suffisamment large de terminaux mobiles pour s’assurer de son bon fonctionnement, quel que soit le terminal auquel il est relié.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Testing Digital propose un laboratoire de tests permettant de tester son objet connecté sur plus de 200 terminaux mobiles (de l’entrée de gamme au premium), un large éventail d’OS, d’écrans, de constructeurs… Ce qui permet, une fois les tests menés, de communiquer auprès des consommateurs avec une mention du type : « Testé sur les téléphones suivants : … ». Une ligne de communication qui constitue un élément fort de réassurance au moment de l’achat !

 

En conclusion, cela peut, de prime abord, sembler contraignant mais n’en demeure pas moins une nécessité pour l’ensemble des éditeurs qui se lancent sur le marché des IoT. Il en va de la crédibilité de ces nouveaux objets comme de celle de l’éditeur. Les places ne seront prises que par ceux qui auront mis tous les atouts de leur côté, et donc effectués des tests.

*Sources : Gartner | Ericsson Mobility Repport 

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