Tests sur émulateurs ou Tests sur de vrais terminaux, comment choisir la meilleure option ? 

Dans un contexte de mobilité croissante, votre site internet ou votre application mobile est visitée par des centaines de terminaux différents dans des situations parfois extrêmes. Si chez Apple l’écosystème est assez homogène, l’univers android et ses centaines de constructeurs est quant à lui beaucoup plus complexe à appréhender.

Lorsque vous entamez une campagne de tests, gardez en mémoire que chaque modèle de smartphones commercialisé par Samsung, Huawei, Wiko et autre Sony, LG ou Lenovo, possède ses propres caractéristiques, surcouche constructeurs et rythme de mises à jour des systèmes d’exploitation. Il est donc primordial de tenir compte de ces particularités pour proposer une expérience efficace et optimisée à chaque utilisateur. C’est leur fidélisation qui permettra l’augmentation des taux de conversions.

Alors comment être sûr qu’une campagne de test prend bien en compte toutes ces particularités ?

L’avantage des tests sur de vrais terminaux

Tester sur de vrais terminaux revient à utiliser les mêmes appareils que vos clients. Il est fondamental de se mettre à leur place (on appelle aussi cette approche la vision « user centric ») pour déceler l’ensemble des bugs auxquels ils pourraient faire face en utilisant votre application ou en visitant votre site web pour la première fois.

Contrairement aux émulateurs, les vrais devices offrent une compréhension plus précise de la façon dont les utilisateurs interagissent avec votre site internet et/ou votre app mobile. Un émulateur ne vous donnera pas de vision réelle de l’écran. Il ne vous informera pas des temps de latence suite à un « tap ». Il ne vous donnera pas non plus d’indication sur la difficulté à cliquer sur un bouton. Vous ne pourrez pas non plus vérifier le fonctionnement du hardware en même temps que l’utilisation de votre application. Est-ce que l’application continue de fonctionner si je prend une photo ? change de musique ? répond à un appel ? change de couverture réseau ? etc… L’émulateur reste avant tout un logiciel. Sa performance sera donc limitée par rapport au hardware de l’ordinateur hôte.

Vous l’aurez compris, le test sur de vrai devices permet une vision non biaisée des interactions que pourra avoir l’utilisateur avec votre application. Cette précision est indispensable pour éliminer tout risque de bug et donc maximiser le succès de votre projet digital.

 

Les émulateurs n’ont donc aucun intérêt ?

Soyons clair un testeur ne devrait jamais à avoir à tester sur un émulateur ! Mais ce qui est valable pour les testeurs ne l’est pas forcément pour les développeurs… surtout dans le cas du développement d’une application mobile.

Les tests sur émulateur réalisés en amont par les développeurs, couplés aux tests unitaires, permettent de repérer une part non négligeable des anomalies. Ces dysfonctionnements sont ainsi traités au plus tôt et  réduisent à la fois le temps et le coût du développement. Ils améliorent aussi grandement le ROI des tests.

Une fois ces vérifications effectuées, le testeur n’aura plus qu’à se concentrer sur la détection des anomalies spécifiques aux interactions entre l’utilisateur, l’application et le device.

 

En bref, pour que les tests sur terminaux et sur émulateurs soient le plus efficace dans votre stratégie de tests, il importe de les utiliser au bon moment :

  • Les émulateurs vous seront utiles dans les phases de développements.
  • Les vrais terminaux vous seront indispensables pour tester votre support digital dans les conditions réelles d’utilisation. Ils vous permettront de pour vous glisser dans la peau de vos clients.

N’hésitez pas à contacter notre équipe de testeurs qui vous donneront toutes les clefs pour élaborer vos prochaines campagnes de tests !

Author

Xavier BRICE est COO et associé de TESTING DIGITAL. Issu d’une formation design / direction artistique, il commence par la création d'une agence de communication digitale en 2007 avant de lancer sa 1ère startup avec la création de CONTEST n' CO, société visant à changer les règles de communication interne au sein des entreprises. Consultant pour Byron Group depuis 2010, il crée avec Franck Sarfati et Fabien Driard, en 2012, le laboratoire de tests de Testing Digital.

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